Mourir pour l'Union européenne?
Ainsi, on pourrait à présent mourir pour l'Union européenne? La députée travailliste Jo Cox, pro européenne, a été assassinée.
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Ainsi, on pourrait à présent mourir pour l'Union européenne? La députée travailliste Jo Cox, pro européenne, a été assassinée.
La date du referendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne a été fixée au 23 juin 2016, ce qui donnait un peu plus de deux mois pour la campagne. La question posée est: « le Royaume-Uni devrait-il rester membre de l’Union européenne ou quitter l’Union européenne? » et les électeurs auront donc le choix entre deux bulletins de vote: « rester membre de l’Union européenne » ou « quitter l’Union européenne ».
Vainqueur des élections législatives de 2015, David Cameron entame à l'automne 2015 la renégociation des relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, comme il s’y était engagé. Les résultats de l’audit effectué préalablement ont permis de dégager ce qui sera sa feuille de route. La gestion de l'immigration y tient une part importante.
Pour le Royaume-Uni, la construction communautaire qui naît en 1957 avec la Communauté Economique Européenne (CEE) et la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA), et aboutit à l’Union européenne que nous connaissons aujourd’hui, doit incarner une Europe des projets et des résultats, certainement pas une Europe politique. Le débat sur l’avenir de l’Union européenne ne semble pas intéresser l’opinion britannique. En revanche, la question de l’appartenance à l’Union européenne est un serpent de mer qui vient de refaire surface par la grâce du Premier ministre David Cameron qui en décidant d’organiser prochainement un referendum sur ce thème a, semble-t-il, ouvert une boîte de Pandore. Car rien n’indique que le Brexit (terme composé des mots « Britain » - « Grande-Bretagne » - et « exit » - « sortie » - ) sera évité, et les conséquences qui en découleraient sont, pour le moment, difficilement mesurables avec certitude.
Mais peut-être s’agira-t-il tout simplement d’un nouvel épisode des relations assez compliquées qu’entretiennent le Royaume-Uni et l’Union européenne et à l’instar d’un très grand dramaturge anglais, William Shakespeare, pourra-t-on dire au final : « beaucoup de bruit pour rien ».